avril, mai, juin 2025: Chamouse; Lausemolan; le Contras ; lac d'Esparron; Montdenier;le Poil; les Monges; plaine de Queyrie . tête Chevallière, lacs du Taillefer, tête Chevalière, lacs du Taiilefer

le 6 avril 2025 : Chamouse

Marcheurs: Michel et Marie-Pierre

Parcours panoramique de crêtes, beaux alpages, panorama magnifique. Tout pour plaire !

Aujourd'hui, la petite grimpette dans les alpages m'a semblé plus difficile, je me dis qu'un jour viendra où je vais caler pour de bon.

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le 12 avril 2025 : Lausemolan

Marcheurs: Michel et Marie-Pierre

Après bien des hésitations , à cause de la météo qui ne nous semble pas très sûre, nous choisissons d'aller au Mur de la Peste par la Ferme de Lausemolan . Nous nous garons sur le bord de la route , un peu après le chateau de Javon et avec le GPS et un peu de pifomètre nous retrouvons la piste qui passe par Bois Tomba puis rejoint la ferme de Lausemolan. Cet itinéraire se déroule sur les hauteurs d'un plateau situé entre le Mont Ventoux et la chaine du Luberon, et offre de splendides vues. Nous longeons quelques grands domaines situés en périphérie de notre boucle . Mais la plupart du temps, nous traversons une nature sauvage, partagée entre bois, cultures sèches et landes à troupeaux. Nous nous arrêtons pour visiter les ruines de la ferme de Lausemolan qui témoignent de la vie jadis de ce beau plateau des monts du Vaucluse.

Puis nous poursuivons notre randonnée jusqu'à Saint-Hubert et le mur de la peste où nous arrêtons pour casse-croûte.

Retour par Saint-hubert, le Grand Adrech et Lausemolan.

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Vacances de printemps :

Cette semaine, la météo est capricieuse, il n'est pas évident de partir à la journée avec le casse-croûte, nous nous contentons de quelques sorties l'après-midi, pas trop loin de la maison, en compagnie de Meije et Lino : que ce soit à Lausemolan, Cabrone , Montsalier , on trouve toujours un petit coin sympa pour le goûter. On a également passé une très belle journée en Camargue avant un aller-retour express à Cannes pour récupérer Kali. Ben nous l'a confiée pour derniers jours de la semaine car la petite fille attendue au mois de mai, est arrivée plus tôt que prévu. Elle s'appelle Elena et elle est magnifique!

Puis, nous avons repris nos sorties l'après-midi, avec un petit tour sur le sentier des aiguiers .

Au début de la semaine , au cours de nos promenades, on disait des blagues de Chuck Norris:

"Un jour Chuck Norris a eu un zéro en latin, depuis c'est une langue morte"

"Chuck Norris fait pleurer les oignons"

"Chuck Norris a déjà compté jusqu'à l'infini deux fois"

Puis le pape est mort; donc à chaque sortie on n'a pas manqué de dire: "Le Pape est mort"

Le Pape est mort, un nouveau Pape est appelé à régner.

Araignée ! quel drôle de nom, pourquoi pas libellule ou papillon ?

Vous n'avez pas bien compris, je recommence.

Le Pape est mort, un nouveau Pape est appelé à régner.

Araignée ! quel drôle de nom, pourquoi pas libellule ou papillon ?

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le 1er mai 2025 : le Contras

Marcheurs: Michel et Marie-Pierre

Aujourd'hui, il fait grand beau; alors, profitons-en. Mais où aller ? Pas trop envie de rouler, encore. Ce sera le Contras !

Quatrième fois ici, et nous choisissons le même itinéraire que l'année dernière . Celui-ci est certainement le plus facile d'autant plus que cette fois on ne se perd pas en route! Mais comme tout ne peut pas être toujours parfait, on a oublié l'appareil photo. Heureusement, on a le téléphone.

Pas vu beaucoup de monde, à part 3 gars qui s'entraînaient pour le Trail de Haute-Provence.

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le 12 mai 2025 : lac d'Esparron

Marcheurs: Michel et Marie-Pierre

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le 14 mai 2025 : Montdenier

Marcheurs: Michel et Marie-Pierre

Nous prenons la piste qui monte jusqu’au col de Saint-Jurs. Puis, nous poursuivons à pied; la montée est courte, mais elle ne nous ménage pas : les jambes tirent, le souffle s’accélère, chaque pas nous rapproche du sommet. Une fois arrivés au sommet du Montdenier, nous prenons le temps de regarder autour de nous, cherchant à reconnaître les différents sommets.

Pendant un moment, nous suivons les crêtes. Le sentier file sur la ligne du ciel, le vent se lève. On s’installe pour le pique-nique, savourant le calme et la lumière du début d’après-midi.

Mais à peine le repas terminé, le ciel bascule. Les nuages s’amoncellent soudain, l’air se charge. Nous accélérons le pas, pris dans le tumulte de l’orage qui éclate. Puis des grêlons s’abattent sur le sentier — brutaux, inattendus. Nous marchons d'un pas rapide , sous les rafales glacées .

Nous regagnons rapidement la voiture, de retour sur le plateau de Valensole, le soleil brille à nouveau.

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le 24 mai 2025 : le Poil

Marcheurs: Michel et Marie-Pierre

Ce matin, alors que nous avançons sur le chemin qui mène au village du Poil, des cloches se mettent à sonner. Leur tintement résonne dans l’air tranquille . Aucun doute : ce sont bien celles de la chapelle du village.

Nous arrivons devant le verger conservatoire. Sur deux hectares s’élèvent 120 arbres fruitiers, tous issus de variétés anciennes. Chaque arbre incarne une mémoire , une page du patrimoine vivant que le village a choisi de préserver.

Un peu plus loin, la chapelle attire notre regard. Des hommes restaurent sa façade, étalant avec soin les enduits sur les pierres fatiguées. Pour la toute première fois, ses portes s’ouvrent à nous. Nous entrons dans l’église, silencieuse et fraîche. À l’intérieur, les murs racontent des histoires sans mots, et l’espace semble suspendu.

Après cette halte, nous prenons le sentier qui mène à la Croix de la Melle. Là, nous nous installons pour un pique-nique simple . Le vent joue dans les branches.

En fin de journée, nous regagnons notre camping à Thoard. La lumière décline doucement sur les collines.

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le 25 mai 2025 : les Monges

Marcheurs: Michel et Marie-Pierre

Cela fait longtemps que nous ne sommes pas venus aux Monges. Aujourd’hui, nous testons un nouvel itinéraire, impatients de redécouvrir ce massif familier. Le départ s’effectue depuis le hameau de Feissal. Très vite, le sentier s’élève, nous guidant dans le vallon sous les Cloches de Barles. Le paysage s’ouvre peu à peu, baigné par la lumière douce du matin.

La montée vers le col se durcit. À droite, la montagne de Chine se dresse ; à gauche, les Monges nous attendent. La pente est raide et exigeante, nous puisons dans nos réserves; l’arrivée au col de la Croix de Veyre nous offre un instant de répit, le temps de croquer une pomme.

Nous poursuivons jusqu’au sommet des Monges, où l’air est plus frais et le paysage plus vaste. De petits groupes sont dispersés ici et là : certains marchent, d'autres s’attardent pour pique-niquer. Ce n’est pas le grand silence, mais l’ambiance reste paisible. Les voix sont discrètes, les alpages fleuris où persistent quelques névés sont accueillants. Nous nous installons à notre tour pour déjeuner, portés par une atmosphère douce.

La descente s’amorce ensuite par la crête de Conaples. Le chemin ondule sous nos pas, parfois étroit, toujours splendide. En fin d’après-midi, nous retrouvons le hameau de Feissal, heureux de cette boucle qui nous offre un regard nouveau sur les Monges.

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le 29 mai 2025 : Plaine de Queyrie

Marcheurs: Michel et Marie-Pierre

Nous partons du parking de Beure, accessible depuis la station du Col de Rousset. Nous suivons un instant le sentier de découverte nous entraîne doucement en altitude puis nous bifurquons sur le GR®93, direction le Pas des Econdus. Le sentier devient plus sauvage, bordé de pins et de roches blanches. Une cabane apparaît au creux du relief — la cabane de Pré Peyret. Modeste, posée là comme une halte bienveillante. Aujourd’hui, en ce week-end de l’Ascension, elle attire les randonneurs comme un refuge naturel. Plusieurs s’y arrêtent pour souffler, pique-niquer ou poser les sacs en vue d’un bivouac. L’endroit devient presque un point de rassemblement, calme mais vivant.

Nous poursuivons sur un sentier escarpé qui grimpe vers l’est. La montée est exigeante, les pas se font plus attentifs. Et puis, la Plaine de la Queyrie s’ouvre sous nos yeux — vaste, aride, magnifique. La végétation s’y fait rare. Au loin, se dresse l’Arbre Taillé, seul et majestueux, comme un repère planté dans le temps.

Un peu plus loin, nous atteignons les carrières romaines .

Sur le chemin du retour, l’ambiance change subtilement. De nombreux marcheurs montent vers la Queyrie, sacs bien chargés, matelas roulés, sourires aux lèvres. Beaucoup cherchent à s’échapper de la ville, de Grenoble toute proche. L’envie de passer la nuit là-haut les pousse, en quête de ciel étoilé et de silence. On se salue brièvement. Le sentier s’anime sans perdre sa sérénité .