septembre, octobre , novembre et décembre 2023: lac du Crachet , Vallonpierre , Pas de la Mine , Col des Marmes , Grand Marges, les lacs de Morgon, lacs de l'Etendard,col du cheval de bois, gorges du Verdon, lacs de Montpezat et Artignosc

le 2 septembre 2023 : lac du Crachet

marcheurs: Michel et Marie- Pierre

Quelle randonnée splendide nous faisons au lac du Crachet, près de Crévoux ! C’est un lac d’origine glaciaire dans le massif du Parpaillon. Le parcours monte en lacets, empruntant d’abord un chemin agricole, puis un sentier. La distance et le dénivelé modestes (9,5 km pour 735 m), nous permettent de prendre notre temps et d’admirer le paysage sur toute la vallée de Crévoux. Après les lacets, à la sortie de la forêt, nous débouchons dans un vaste vallon qui mène au lac du Crachet. Nous profitons du soleil généreux et d’une brise fraîche. Nous aimons le panneau surprenant et décalé, petite blague des bergers locaux qui gardent leurs brebis près du lac. Nous nous demandons ce qu’ils veulent dire par « lac privé ». Ils ont un sens de l’humour très déroutant, qui bouscule les codes et les attentes des randonneurs. Mais nous ne voyons les brebis et les chiens que de loin.

Nous pique-niquons sur un promontoire au-dessus du lac, où la vue sur le lac et les montagnes est magnifique. Au menu : salade de pâtes, des fruits et un carreau de chocolat avec le café. N’est-ce pas merveilleux ?

Après une courte sieste, il est déjà temps de redescendre. Le retour au parking se fait par le même chemin qu’à l’aller. La descente n’est pas très facile car la pente et les pierres ne font pas bon ménage.

Nous adorons cette randonnée où nous croisons très peu de monde.

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le 4 septembre 2023 : refuge de Vallonpierre

marcheurs: Benoît, Michel et Marie- Pierre

Nous partons lundi matin pour une randonnée au lac de Vallonpierre, situé dans le massif des Écrins. Nous sommes trois : Michel, Benoît et moi. Nous commençons notre marche au parking du refuge de Gioberney, où nous avons garé notre voiture. Benoît, le plus jeune et aussi le plus sportif d’entre nous, décide de nous laisser pour partir devant, en nous donnant rendez-vous au lac. Il veut faire un détour par le col de Vallonpierre et le sommet à côté, qui s’appelle le Pic de Vallonpierre, je crois.

Nous suivons le sentier qui longe la rive droite du torrent du Vallon. Presque toutes les passerelles ont été embarquées par les gros orages, il n’en reste plus qu’une en place. Nous devons sauter de pierre en pierre pour franchir certains torrents, qui sont encore peu gonflés le matin.

Nous marchons en nous arrêtant souvent pour reprendre notre souffle , admirer les sommets environnants et une fois de plus, constater le recul des glaciers.

Après environ trois heures de marche, nous atteignons le lac, entouré de montagnes escarpées. Il reflète les sommets enneigés et les nuages. C’est magnifique ! Près du nouveau refuge, nous attendons avec impatience Benoît, c'est lui qui porte le casse-croûte.

Pendant la pause déjeuner , Benoît nous dit qu’il a atteint le col de Vallonpierre, puis le Pic de Vallonpierre, où la vue sur le massif des Écrins est très belle. Il nous montre ses photos sur son téléphone. Elles sont superbes !

Nous profitons du soleil et du calme; quelques marmottes sortent de leurs terriers et courent dans la montagne. Puis nous reprenons le chemin du retour, en suivant le même sentier qu’à l’aller. En chemin, nous croisons quelques randonneurs qui montent ou qui redescendent vers la vallée.

Nous devons retraverser à gué certains torrents, qui sont plus gros l’après-midi. A un moment je suis obligée de quitter mes chaussures pour passer l’un d’eux. Heureusement, l’eau est fraîche et agréable.

Nous arrivons au refuge de Gioberney, où nous buvons un verre avant de reprendre notre voiture. Nous sommes fatigués mais heureux de cette belle journée . Nous nous promettons de ne plus rester aussi longtemps sans venir dans ce coin magnifique !

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le 6 septembre 2023 : Pas de la Mine

marcheurs: Benoît, Michel et Marie- Pierre

Quelle aventure! Après avoir bravé les travaux et les déviations sur la route, nous arrivons enfin à la Morte, où nous prenons la première à droite en direction du Lac du Poursollet. Nous garons notre voiture au parking de Combe Oursière, situé dans un virage, juste après une stèle à droite. Nous revenons sur nos pas jusqu’à la stèle, qui rend hommage à trois chasseurs alpins emportés par une avalanche. Nous empruntons le sentier qui s’élève abruptement dans la combe. Benoît nous quitte, il a décidé de tenter l’ascension du Taillefer. Nous lui donnons rendez-vous au Pas de la Mine pour le pique-nique.

Nous traversons les alpages, nous suivons toute la crête de Brouffier, sans prendre le sentier qui part à droite vers le lac et sa cabane. Nous sommes maintenant dans le brouillard, nous montons encore au milieu de rochers presque rouges. Nous avançons de cairn en cairn jusqu’au Pas de la Mine (2460 m).

Arrivés au Pas, nous faisons une petite pause, mais nous n’avons qu’un maigre biscuit ! C’est Benoît qui a le pique-nique ! Nous décidons alors de continuer notre marche jusqu’à la croix du sergent Pinelli. Nous sortons enfin du brouillard et nous apercevons la Croix et Benoît qui redescend du Taillefer.

Au sommet du Taillefer, Benoît a pu admirer le Mont-Blanc, la Meije et le sommet des Écrins ... trois des plus beaux sommets des Alpes. Alors que nous n'avons pu que deviner les sommets quand le brouillard voulait bien se déchirer.
Nous redescendons par le même chemin, mais cette fois-ci sous un soleil radieux. Quelle journée incroyable ! Entre les travaux sur la route et le brouillard nous n’oublierons pas de sitôt cette randonnée au Taillefer !

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le 8 septembre 2023 : Col des Marmes

marcheurs: Benoît, Michel et Marie- Pierre

Nous nous garons sur le parking en-dessous du village du Désert en Valjouffrey, nous remontons la rue principale. Puis nous prenons à gauche en direction du col de Cote Belle. Côte Belle, le col du jour, porte bien son nom ; il apparaît verdoyant , dès notre sortie du hameau . Nous longeons le torrent de La Laisse en rive droite. Nous dépassons le panneau d’entrée du parc national des Ecrins, nous suivons le sentier qui longe le torrent jusqu’à le franchir pour passer en rive gauche. Vers 1700 m, nous changeons de rive sous la Combe des Marnes. Le sentier, soutenu, serpente jusqu’à 1950 m puis en traversée rejoint la Combe du Cognet. Le sentier qui mène au col de Cote Belle set barré, nous prenons donc le sentier de droite qui part sur le col des Marmes et bifurque, plus loin, sur le col de Côte Belle (2 290 m). . Le chemin entame une série impressionnante de lacets , un coup dans le zig un coup dans le zag, jusqu’au col entre l’aiguille de Marmes et le pic de Valsenestre. Benoit qui nous observe de loin pense que nous nous sommes trompés et se dirige vers le col des Marmes et passe vers une crête hérissée de pointes de pierre très esthétique.

Le col de Côte Belle propose une vue d'un côté sur le col de la Vaurze et de l'autre sur le fameux col de la Muzelle que nous avons gravis il y a bien longtemps quand nous étions jeunes et beaux!

Décidément le massif des Écrins, c’est de toute beauté, surtout à cette époque de l’année, il n’y a pas beaucoup de touristes , en ce moment, le Désert en Valjouffrey porte bien son nom !

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le 19 septembre 2023 : Grand Marges

marcheurs: Michel et Marie- Pierre

Nous passons Moustier Sainte-Marie et nous montons à Aiguines. Après le village, nous prenons la direction des gorges du Verdon (rive gauche) et nous nous garons sur le parking dans le virage en épingle à cheveux .

Nous empruntons le sentier du GR 99 dans l’extérieur du virage, balisé en rouge et blanc. Nous montons en sous bois dans les buis, puis nous traversons une zone où sont implantés une grande quantité de hêtres, essence pas très courante dans cette région. Après quelques lacets, nous quittons les sous bois et nous débouchons sur le plateau au Pas de Garimbau à 1321 m. Toujours sur le GR, nous suivons les limites nord du camp militaire de Canjuers qui ont changé depuis l'incendie du 18 juin 2022 qui a ravagé près de 1800 hectares de végétation et détruit des secteurs de grande biodiversité aux portes du Parc naturel régional du Verdon . Sur la carte, nous devinons l'ancien tracé. Nous suivons le balisage et, au travers de buis calcinés, nous arrivons sans difficulté au sommet à 1576 m. Ce sommet nous permet d'embrasser d'un regard toute la diversité des paysages du Parc naturel régional du Verdon : les collines du haut Var, les grandes gorges, le plateau de Valensole avec ses champs de blé et de lavandin, les montagnes des Préalpes, le lac de Sainte-Croix...

Nous observons avec attention les champs de lavandin du plateau de Valensole, qui sont menacés par une maladie causée par une bactérie , transmise par un insecte la cicadelle, qui provoque le dépérissement et la mort des plants de lavandin. Cette maladie entraîne des pertes économiques et écologiques importantes pour les agriculteurs et la région. Il n'existe pas de traitement efficace contre cette maladie, mais des mesures préventives peuvent être prises. Celle qui est mise en œuvre aujourd’hui consiste à arracher les lavandins pour les brûler. Nous espérons que ces mesures permettront de sauver ces magnifiques paysages de Provence.

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le 2 octobre 2023 : les lacs de Morgon

marcheurs: Michel et Marie- Pierre

Nous nous garons au parking du Camp des Fourches sur la route du Col de la Bonnette. Nous sommes impatients de découvrir les lacs de Morgon, réputés pour leur beauté. Nous nous équipons rapidement : sacs à dos, chaussures et bâtons. La météo est idéale : il fait beau et frais, pas de risque d’orage.

Nous partons du parking en direction du Col des Fourches. Nous suivons le sentier balisé qui monte doucement à travers les alpages. Puis nous descendons vers le Col de Pouriac, et nous traversons le Ravin de Cougnas. Nous voyons au loin le col, qui marque la frontière entre la France et l’Italie. Nous nous arrêtons pour prendre de nombreuses photos. Nous continuons sur le GR dans une direction Nord-Est et nous traversons le Ravin de la Tour. Nous sommes attentifs aux panneaux qui indiquent la direction à suivre.

Nous bifurquons à droite et nous passons la première cabane de berger (sur notre gauche). Nous nous approchons pour voir si elle est habitée. Il n’y a plus moutons, mais nous apercevons des marmottes qui sortent de leurs terriers. Nous quittons le GR et nous bifurquons sur la droite en direction du Vallon de la Cabane. Le sentier est bien marqué mais il n’est plus balisé. Nous suivons une direction Est.

Nous laissons sur notre droite une deuxième cabane de berger et nous longeons le ru qui descend du lac. Nous entendons le bruit de l’eau qui coule. Nous voyons les couleurs d’automne qui embellissent le paysage. Les feuilles des arbustes sont rouges, jaunes, oranges.

Le sentier devient plus vertical sur 100 m de dénivelé ; certains endroits sont peu stables et demandent notre attention. Nous nous aidons de nos bâtons pour garder l’équilibre. Nous faisons des pauses régulières pour reprendre notre souffle. En haut, nous débouchons sur le plateau et le lac de Morgon se présente à nous. Nous sommes émerveillés par la vue. Le lac reflète les montagnes et le ciel, créant un effet miroir. Nous cherchons l’endroit idéal pour pique-niquer. Nous mangeons avec appétit, en profitant du panorama.

Après avoir un peu hésité pour allervoir d’autres lacs au-dessus, nous entamons la descente par l’itinéraire inverse de l’aller. Nous rejoignons le parking du Camp des Fourches. Nous sommes fatigués, mais heureux. Nous avons passé une magnifique journée dans cadre unique. Nous avons fait une superbe randonnée. Nous nous promettons de revenir bientôt pour aller voir les autres lacs.

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le 7 octobre 2023 : lacs de l'Etendard

marcheurs: Michel et Marie- Pierre

Un classique , avec désormais ce nouvel itinéraire qui nous permet de faire une boucle . Avec vue sur le Mont Blanc, les glaciers de la Vanoise et les Aiguilles d'Arve , le matin ; l'Etendard et les lacs le midi; et la chaîne de Belledonne l'après-midi. Qui dit mieux?

Ah ! petite nouveauté , c'est la première fois qu'on vient au mois d'octobre , donc c'est pas la foule et la lumière est fabuleuse!

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le 9 octobre 2023 : col du Cheval de Bois

marcheurs: Michel et Marie- Pierre

Aujourd'hui , nous faisons une randonnée au col du Cheval de Bois, un sommet qui offre une vue magnifique sur le massif du Vieux Chaillol et la vallée du Drac Blanc. Nous partons de Gap, en direction d'Orcières, puis nous prenons la Vallée de Champoléon jusqu'aux Gondouins, puis le pittoresque hameau des Baumes, aux vieilles maisons en pierre et leurs toits en lauze. Nous continuons vers le parking des Auberts, le point de départ de notre randonnée.

Nous suivons le GR de Pays du Tour du Vieux Chaillol, qui longe le Drac Blanc. Le sentier monte doucement à travers la forêt, puis débouche sur une prairie où se trouve le Refuge du Pré de la Chaumette. Nous faisons une pause pour nous désaltérer , manger une compote tout en profitant du paysage.

Ensuite, nous prenons la direction du Pas de la Cavale et du Col du Cheval de Bois. Le sentier devient plus raide et plus caillouteux, mais il reste bien tracé. Avant les Carrières de Rougnoux, nous prenons à droite dans le Vallon de Rougnoux, qui mène au Col du Cheval de Bois. Nous admirons le spectacle pendant un moment, puis nous entamons la descente par le même itinéraire.

Arrivés au refuge, nous décidons de prendre une variante pour le retour : nous empruntons la piste qui passe devant la Cascade de Prelles, une chute d'eau impressionnante qui jaillit entre les rochers. Nous traversons le Drac sur une passerelle juste avant d'arriver au parking.

Nous avons adoré cette randonnée, qui nous a permis de redécouvrir un coin sauvage et magnifique des Ecrins

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le 28 octobre 2023 : Gorges du Verdon

marcheurs: Michel , Marie- Pierre, Meije et Lino

L'ancien canal du Verdon est désaffecté depuis 1969 depuis qu'il a été remplacé par le canal de Provence. L'objectif de ce sentier est de découvrir cet ancien canal; c'est un sentier , à flanc de falaise, avec de jolies vues sur les basses gorges du Verdon. Nous faisons le chemin depuis le pont de Quinson jusqu'à la cabane du garde canal. Il y a des passages avec des passerelles , des échelles, ça plaît beaucoup aux enfants .

Vacances de Toussaint obligent, il y a beaucoup de familles, certaines ont choisi de remonter les gorges à bord de petits bateaux à moteur électriques ; les enfants nous font coucou, c'est sympa. Michel propose de louer un petit bateau, la prochaine fois. L'idée a l'air de plaire.

Au retour, nous descendons par " la draille des vaches" et je regrette d'avoir oublié mes bâtons, heureusement Lino est là pour m'aider.